top of page
VAN GOGH
Le suicidé de la société

 

 

 

 

D'Antonin Artaud

Compagnie Jean Thomas : Création 2013

 

 

Mise en scène de Michel Paume

 

 

avec  :  Patrick Guindolet

 

 

Régie : Sophie Guindolet

 

 

Conception affiche et vidéo : http://www.video84.net

 

Dans ce texte, Antonin Artaud s’identifie à Van Gogh, victimes tous deux, selon lui, de la société qui déclare fou les gens d’une autre sensibilité et les crucifie au nom de la psychiatrie.
 

Artaud, dans ce poème – vitriol, décape certains tableaux de Van Gogh pour retrouver leur force initiale, cette lucidité qui fait peur et que les psychiatres cherchent à anéantir.”

 

 

 

Cette pièce a été jouée avec succès au festival Off d'avignon 2013

 

Je remercie Patrick Guindolet (Compagnie Jean Thomas), quasi sosie d'Artaud

et qui était Artaud comme Artaud était Van Gogh, de m'avoir fait découvrir et déguster ce texte géant dans une salle grande comme une miniature au festival Off d'Avignon 2013.

"Il ne faut pas rater Van Gogh" comme faisait dire à son actrice (Arlette Didier) André Roussin dans une comédie succulente et en un acte du même nom.

A.L.

 

 

Quelques avis du public :

 

  J'ai assisté à la représentation du spectacle Van Gogh ou le suicidé de la société, donné à Avignon le samedi 27, et n'ayant pas pu, faute de temps, vous féliciter de la prestation de votre compagnie et de l'acteur interprétant Artaud, Patrick Guindolet à la fin du spectacle, je vous envoie ce mail. En effet, je m'intéresse, très fortement à Antonin Artaud et je dois vous dire que la représentation que vous donnez de ce texte, au demeurant magnifique me semble fort juste, et fort bien interprétée, parce que très fidèle au texte, à sa respiration, à sa pesanteur et à ses élans : à son corps, quoi !

 Quel spectacle vous nous avez offert ! Je crains toujours d'aller à des lectures d'Antonin Artaud, car on rencontre trop souvent des interprètes qui ne semblent pas avoir une compréhension pleine d'Artaud, lui ôtant toute sa subtilité, biffant ses textes, et qui, en les gueulant, en les sur-interprétant, coupent leurs respirations, effacent leurs mouvements et leur force : En voulant trop lui donner, on lui enlève tout ! Ainsi, Artaud n'est pas un auteur facile (loin de là), qui ne peut être lu à voie basse correctement et qui nécessite une grande maîtrise pour ne pas hurler ses textes. Pourtant, vous m'avez semblé y arriver (à les lire correctement), et pour cela,  avoir fourni un gros effort pour rendre dans toute sa subtilité ce texte, qui n'est pas des plus simple.

Bref, un grand Bravo à vous et à votre acteur !

Bien à vous et bonne fin de festival,

 

Ulysse Chaintreuil

  A ceux que la prose hallucinée d'Arthaud n'effraie pas sachez bien que rares sont ceux qui puissent la proférer avec autant de tripes que l'homme que vous irez voir rue du Chapeau Rouge.
Vous irez voir cet homme qui bien loin de n'être qu'un "artiste" se dresse comme le témoin flamboyant de l'oeuvre d'un prophète de notre langue.
Allez le voir. Parlez lui juste après et surtout embrassez-le encore pour moi.

 

Christophe Vic

  Patrick Guindolet nous donne une leçon de théâtre dans cette mise en scène de l'essai d'Antonin Artaud. Il parvient à donner vie à un texte difficile, à la fois pamphlet contre la société et éloge de la folie (même si le propos est loin d'être aussi humaniste que celui d'Erasme). Complètement habité par son rôle, il rythme sa diatribe sociale et son plaidoyer pour l'artiste en alternant ferveur et profondeur.
A la fin de la représentation, le spectateur a la surprise de rencontrer un homme très doux, à l'opposé de la violence, parfois haineuse, qui faisait vibrer son corps. Un vrai paradoxe de chair.

 

Sonya Lambert

bottom of page